Les mots, la poésie au sens large du terme sont le fondement de mon travail.

Poète-sculpteur, j’utilise le fil de fer comme moyen d’expression. Je le lisse, l’arrondis, le sculpte pour en faire une phrase, une fleur, un visage, un insecte…

Mes mains et mes pinces sont mes compagnes de travail.

Le fil de fer m'inspire par son ambivalence : à la fois léger et robuste, brut et raffiné. L'ombre projetée qu'il révèle m'interroge et fait partie intégrante de ma démarche artistique, invitant le spectateur à aller au-delà de la sculpture. 

Je l'associe parfois au papier et à la peinture ce qui me permet d'ajouter de la douceur et de la couleur à mes créations.

Je travaille beaucoup les portraits. Dans une société d'apparence et de façade je m'attache à guider le spectateur à aller au-delà de l'oeuvre et à entrer en contact avec ce qui ne se voit qu'à l'aune de la lumière : l'ombre. Cette ombre qui bouge et change selon l'éclairage.